• planchers sur espaces non chauffés. Il est important d’isoler un plancher donnant sur un espace non chauffé, car il est source de grande déperdition thermique. Il amène un certain inconfort au niveaux des pieds (sensation de froid sur les planchers bas). Les solutions sont l’isolation par dessous (en panneaux rigides, ou insufflation) ou adopter une des méthode utilisée en isolation sur terre-plein. Lorsqu’il est possible (plancher bois), l’ isolation entre solive reste la meilleure, car elle permet de réduire efficacement les ponts thermiques sans modifier les hauteurs de l’existant. Un plancher haut donnant sur une pièce non habitée sera bien isolé pour éviter de chauffer des espaces qui n’en ont pas besoin.

• planchers entre étages chauffés. Nous y accordons un intérêt particulier car c’est quand même une des sources des ponts thermiques. Tout plancher non isolé est en contact avec l’extérieur par la périphérie: cela entraîne de grandes déperditions. L’isolation est réfléchie en fonction de l’apport d’inertie souhaité, de la performance de résistance thermique nécessaire, ainsi que du confort phonique recherché.

Les matériaux utilisés ici peuvent être : des panneaux semi-rigides ( fibre de bois, ouate de cellulose), des isolants en vrac (liège, chanvre, paille, fibre de bois, ouate de cellulose), de la laine de mouton ou le béton de chanvre.