L’ Entreprise

Nature Habitat Scop a été crée en 2014 par 6 professionnels du bâtiment qui ont fait le pari d’entreprendre autrement autour de valeurs communes telles que la confiance et le soutien mutuel, l’échange au travers d’une communication ouverte et authentique, l’amitié. Aujourd’hui, le collectif réunit quelques-uns de ces professionnels et de nouveaux, autour de valeurs de coopération, d’auto-gérance et d’écologie. Le groupe se compose de deux entités : l’une dans le Tarn travaillant le bois et la préfabrication de la maison en paille ainsi que la maçonnerie, l’autre à Toulouse et ses environs (maximum 80km) travaillant la maçonnerie (du gros œuvre à la finition).

COOPÉRATIVE

Notre collectif d’éco-constructeurs et mutualise les compétences et les savoir-faire, et propose par un travail en coopération une offre globale en rénovation et éco-construction de la conception à la finition autant en aménagement extérieur qu’intérieur. Nous intervenons du gros œuvre (la construction des fondations, l’assainissement du bâtiment, la construction du soubassement, l’élévation des murs et la réalisation de la toiture) jusqu’à la finition (enduits ,etc.).

Nous sommes des maçon.e.s (dalles et maçonnerie en terre crue, chaux ou chaux chanvre, enduits naturels …) et des charpentiers (charpente traditionnelle en neuf ou en restauration, ossature bois, couverture …). Nous développons l’activité charpente plutôt dans le Tarn par le projet de construction de maisons paille.

Nous nous sommes naturellement tournés vers la forme juridique de la SCOP (société coopérative et participative). Quelques principes simples : une personne égale une voix, on y pratique le partage des décisions et des responsabilités, mais aussi des informations, des risques et des bénéfices.
Ce mode de fonctionnement a pour conséquence directe :
–       Une structure dynamique et une conscience professionnelle accrue, car chaque entrepreneur porte la responsabilité de l’entreprise
–       Les chantiers sont organisés de façon globale, avec des interactions et des échanges entre les différents intervenants, pour une meilleure coordination, une meilleure cohérence, ce qui offre une fluidité sur la maîtrise d’œuvre que nous gérons de manière autonome. Les chantiers se déroulent ainsi dans une atmosphère sereine et amicale, dans le respect des besoins et contraintes de chacun.
Pour la réalisation des travaux, le.a salarié.e entrepreneur.se dans son secteur d’activité dirige la partie du chantier qui le concerne, assisté au besoin d’un.e ou plusieurs associé.e.s.

De manière à élargir notre palette de compétences et notre offre, nous travaillons également avec des partenaires extérieurs, qui bénéficient de toute notre confiance, avec qui nous partageons les mêmes principes de fonctionnement, les mêmes valeurs et l’éthique qui nous sont chers (architectes, bureaux d’études, et autres corps de métier du bâtiment…).

AUTOGÉRÉE

Le besoin de partage de connaissance pour s’inspirer les uns les autres et s’entraider à se révéler, sans chercher à exercer quelque autorité que ce soit, par un échange libre de toute critique ou de tout jugement, en laissant la responsabilité et la liberté à chacun.e de trouver sa propre vérité.

Chacun peut être une inspiration, un exemple et un soutien pour les autres, mais chacun ne peut avancer que par ses propres efforts, tout comme un grand musicien peut être
une inspiration pour des étudiants en musique, un bon professeur peut être un bon soutien, mais l’étudiant devra pratiquer lui-même sur son instrument s’il veut arriver à maîtriser celui-ci et faire de la belle musique. De plus, chacun a une partition spéciale à jouer dans le grand orchestre : le pianiste n’a pas à jouer la partie du violoncelle. Les musiciens peuvent se soutenir et s’encourager dans leur pratique, mais lorsqu’il s’agit de jouer, chacun a la responsabilité de sa partition. Et si chacun joue bien sa partie, cela fera une différence dans la musique finale. Il arrivera ainsi un temps où, grâce au travail de chacun et à l’entraide de tous, la musique créée sera belle.

Chaque associé.e participe à un investissement commun donné en temps de travail. Cela peut-être une tache définie et/ou une tache non définie. Les salarié.es participent aussi à certaines de ces tâches.

ÉCO-CONSTRUCTION

L’éco – construction ou comment intégrer la notion de développement durable dans les bâtiments?
Il n’existe pas « une » définition de l’éco – construction. Si le terme a fait son apparition dans les années soixante, il recouvre aujourd’hui différents concepts parmi lesquels l’utilisation de matériaux bio – sourcés et locaux (bois, pierre, paille, terre crue, chanvre…), l’utilisation optimisée d’énergies renouvelables (vent, soleil, énergie géothermique…), ou encore une meilleure gestion de l’eau (phyto – épuration, récupération d’eau de pluie, toilettes sèches…)
L’éco – construction est une démarche durable répondant aux problématiques de confort, de santé et d’impact sur l’environnement. Son objectif est de rendre les bâtiments :
moins consommateurs de ressources,
mieux intégrés dans leur environnement,
plus sains pour les occupants (qualité de l’air, qualité des matériaux employés…)

plus respirant (apport du soin au bâti).

Penser global – agir local !
Le bâtiment est pensé dans sa globalité. Entreprendre une approche dite globale, en construction comme en rénovation, c’est prendre en compte tous les éléments du projet dès sa phase de conception jusqu’à la déconstruction avec la réflexion suivante :
le lieu (orientation géographique, données géobiologiques, météorologiques, géotechniques, urbanistiques…),
la forme architecturale,
les matériaux,
la mise en œuvre,
les personnes qui y habitent
les énergies,
la fin de vie.
Plus simplement, par éco – construction nous entendons toute construction où prime l’utilisation des ressources naturelles et renouvelables avec intelligence et parcimonie, avec en point de mire la santé et le confort de l’utilisateur et de son habitat.